Samedi 13 novembre 2010,
Qu'elle étrange chose, vraiment.
Devrais-je m'en réjouir?
Ça fait sept.
Sept blogs que je tiens en même temps.
Mais même avec ces sept là, l'envie d'écrire est toujours persistante.
Je pense qu'il me manque qu'elle que chose quelque part...
Dans ma vie, dans mon cœur, dans ma tête...
Un trou.
Juste... Énorme.
Ce sujet m'embête.
Peut être devrais-je m'arrêter là aujourd'hui.
Continuer ne me mènera à rien.
Pseudo.
Mercredi 27 octobre 2010,
J'avais cette étrange envie d'écrire une lettre.
D'utiliser mes nouvelles enveloppes.
Et ma cire à cacheter.
Envoyer une lettre et recevoir une réponse.
Mais je me suis rendue compte que je n'avais personne à qui l'envoyer.
Et rien à dire.
Pourtant, je suis en train d'écrire.
Parce que j'ai envie.
Je n'utiliserai surement ni mes enveloppes ni ma cire.
Personne ne lira cette lettre.
Mais je l'écris quand même.
J'ai souvent envie d'écrire comme maintenant.
Mais jamais personne à qui dédier ma lettre.
Personne à rendre heureuse de recevoir de mes nouvelles.
Personne à qui faire part de mes propos sans avoir à les filtrés. Sans crainte de la choquer.
On n'écrit plus beaucoup de lettres de nos jours.
On s'appelle.
Mais une lettre c'est différent.
Quand je me sens mal j'écris tout ce qui ne va pas, et tout deviens plus clair.
J'aimerais recevoir du courrier aussi.
Mais de qui?
Devrais-je finalement faire comme Anne Frank?
Écrire des lettres à une personne que l'on a imaginé.
Mais à force de faire ça, on apprend à aimer cette personne, à lui définir un caractère propre. La personne parfaite à nos yeux. Peut être celle que l'on voudrait être. Et à force de lui écrire, en la connaissant de mieux en mieux, en l'aimant de plus en plus, peut être... Qu'on fini par croire à son existence.
Et après, comment revenir à la réalité?
On voudra toujours ce réfugier à ses cotés. Aux cotés de la personne qui nous comprend le mieux au monde.
Peut être même qu'on s'imaginera ses réponses.
Je n'ai personne à qui envoyer mes lettres.
J'ai déjà essayée de crée une personne comme ça.
Mais ça ne tenait jamais longtemps.
J'aimerais correspondre avec quelqu'un.
J'aimerais juste parler. Écrire.
J'aimerais avoir une réponse.
Mais je n'en aurais jamais.
Pseudo.
